L’Aventure Citroën et Hélice Galerie se sont associées pour cette exposition exceptionnelle dédiée à 60 ans de compétition automobile. Cette rétrospective est inédite et retrace l’histoire sportive de la marque aux chevrons. On peut y voir les voitures essentielles qui ont brillé en rallye, dès 1965 avec les premières DS, jusqu’aux Xsara, C3, DS3, ZX, C4 aux multiples titres mondiaux en WRC, WTCC, Rallye-Raid et Rallycross. Des voitures titrées sont présentées dans un bel écrin permettant de réaliser de belles photos !
DS3 WRC -> 2011-2016 – 26 victoires en WRC : 16 pour LOEB / ELENA, 5 pour OGIER / INGRASSIA, 3 pour MEEKE / NAGUE, 1 pour SORDO / MARTI, 1 pour HIRVONEN / LEHTINEN.
ZX Grand Raid EVO 3 (premier plan) -> 1994-1995 – Citroën vainqueur de la Coupe du Monde FIA Constructeur des Rallyes Tout-Terrains 1993.
2 CV Cross -> 1976 / Visa 1000 Pistes Groupe B -> 1987
C3 WRC -> 2017-2019 – 6 victoires en Rallye WRC : 3 pour OGIER / INGRASSIA, 2 pour MEEKE / NAGUE, 1 pour LOEB / ELENA,
Xsara Kit Car -> 1998-2001 / Saxo Kit Car -> 2001
ZX Rallye Raid voies larges -> 1992
ZX Rallye Raid voies étroites -> 1991
Le mot du photographe.
La technique appelée « focus stacking » a été utilisée pour les photos prises de face (de face avec un léger décalage). La perspective « écrasée » est obtenue en utilisant un téléobjectif. Or, le téléobjectif est limité en termes de profondeur de champ (zone nette). Pour permettre d’obtenir une voiture nette sur toute sa longueur, plusieurs vues ont été prises avec des mises au point qui couvrant la totalité du véhicule. Ces diverses prises de vue sont ensuite assemblées en post-traitement.
Autrement dit, cette technique permet d’agrandir artificiellement la profondeur de champ de l’objectif.
Le Mans Classic est l’occasion rêvée pour photographier des automobiles en statique et en dynamique. C’est un évènement qui fait courir sur le célèbre circuit des 24 Heures du Mans des voitures dont le type a participé un jour à cette épreuve mythique, vieille désormais de 102 ans. Les voitures sont regroupées selon 6 plateaux, en fonction de leur âge. Ces plateaux se relaient sur le circuit, chaque plateau effectuant trois cessions de course d’un peu moins de 60 mn (le matin, l’après-midi et la nuit pour simplifier).
PEUGEOT 905
La 905 a gagné les 24 heures du Mans en 1992 et 1993 (triplé en 93) avec son moteur V10. La signature auditive de ce moteur reste à jamais dans vos tympans.
PORSCHE 917 K
Ces prototypes ont offert à Porsche ses premières victoires aux 24 heures du Mans, toutes catégories confondues, en 1970 et 1971.
PORSCHE Carrera RSR
Deux voitures expérimentales, des 911 Carrera RSR Turbo, sont engagées aux 24 Heures du Mans 1974 en catégorie Prototype. Elles sont destinées à valider le moteur turbocompressé en compétition.
La première abandonne à la huitième heure sur une casse moteur, mais la seconde finira en deuxième position derrière la Matra de Gérard Larrousse-Henri Pescarolo, les vainqueurs des 24 Heures 1973.
Peut-on espérer meilleure validation !
LOTUS
Le spectacle est aussi au bord de la piste, avec ici des Lotus qui s’éveillent au petit matin au bord du Circuit Bugatti. Les plus belles photos sont faites avec les lumières de début et de fin de journée ; ici au lever du soleil.
PORSCHE 935 K2
Le virage du Tertre Rouge, à l’entrée de la ligne droite des Hunaudières, présente des bandes colorées au sol très esthétiques, ici parfaitement assorties aux couleurs de la voiture.
JAGUAR TYPE E
La plus belle voiture du monde, dixit Enzo Ferrari !
WM P70
Ce prototype WM P70 fut le tout premier de la petite écurie emmenée par Gérard Welter et Michel Meunier en 1970 avec son petit moteur de Peugeot 304.
Gérard Welter a gravi tous les échelons hiérarchiques. Embauché comme styliste, il terminera sa carrière comme patron du Style Peugeot. Il a marqué de son empreinte la belle période 204 / 205 / 206 (pour simplifier). Il dessinait des voitures la semaine et fabriquait des voitures de course le week-end.
Une poignée d’anciens collaborateurs, regroupés dans l’association Welter Meunier Historique, ont décidé de reconstruire à l’identique ce prototype disparu et de le faire participer au Mans Classic. Le travail de reconstruction est remarquable car réalisé sur la base de quelques photos existantes et de fiches techniques. Un bel hommage à leurs patrons charismatiques.
TRICHERIE…
La photo suivante a été prise au petit matin, au moment où les voitures quittent la pré-grille et rentrent sur le circuit. Je confesse qu’elle est le fruit d’un assemblage de deux photos, une nette et une floue, réalisé sur PhotoShop.
LE MOT DU PHOTOGRAPHE
Les photos ont été prises avec un CANON EOS R6 équipé d’un télé-objectif RF70/200 f2.8. Le téléobjectif permet d’écraser les perspectives. Le corolaire est qu’il faut prendre les photos loin du sujet, et il faut s’armer de patience lorsque les spectateurs passent devant le sujet à photographier.
Les plus belles photos sont prises au lever et au couché du soleil, un peu avant ou un peu après, au moment ou la lumière est chaude et couleurs sont vives.
La majorité des photos présentées sont des filés. Le principe consiste à accompagner avec votre objectif la voiture qui passe devant vous. Ainsi, la voiture est nette et le fond est flou, avec des trainées de lumières. La vitesse d’obturation doit être suffisamment rapide pour que la voiture soit nette, et suffisamment lente pour que l’arrière plan soit « filé » (ce qui donne l’impression de vitesse). Les vitesses de prises de vue s’échelonnent de 1/80 à 1/125 s. Voir les tutoriels dédiés au « filé » sur ce site.
Après les 40 ans de la Peugeot 205 l’année dernière, L’Association de l’Aventure Peugeot et le 205 GTi Club de France fêtaient le week-end des 21 et 22 septembre les 40 ans de la 205 GTi, la déclinaison la plus emblématique et la plus désirable de la 205. A cette occasion, plus de 300 exemplaires étaient réunis sur le parking du Musée de l’Aventure Peugeot à Sochaux.
205 GTi Griffe
Sortie en 1990, cette GTi se distingue par une robe « vert fluorite », des jantes « gris anthracite » et des baguettes de porte « gris canon de fusils » (au lieu de rouge sur les versions standard).
206 Turbo 16
La manifestation fut d’occasion de faire des baptêmes de 205 T16. Cette voiture était destinée à accompagner le lancement de la 205 GTi. Elle est sensiblement différente de la 205 classique, avec 4 roues motrices, un moteur 16 soupapes turbocompressé en position centrale arrière. Elle a participé au Championnat du Monde des Rallyes en Groupe B à partir de 1984 (avec 3 victoires dès la première année de participation), Championnat du Monde qu’elle a gagné en 1985 et 1986 avec respectivement Timo Salonen et Juha Kankkunen à son volant.
La dangerosité de ce Groupe B a provoqué l’arrêt de ce championnat. La voiture a été déclinée en version « Rallye Raid » pour gagner le Paris Dakar en 1987 et 1988, avec respectivement Ari Vatanen et Juha Kankkunen à son volant.
La Bourse d’échange
En parallèle de l’évènement, L’Association de l’Aventure Peugeot organisait une bourse d’échange. C’était l’occasion pour les collectionneurs de dénicher la pièce rare, le véhicule à restaurer (ou qui servira de réservoir de pièces pour restaurer un véhicule similaire). On y trouve absolument de tout, du ressort de soupape aux projecteurs additionnels, des outils et de la documentation…
Le mot du photographe.
Trois voitures dans ce reportage sont photographiées de trois quart arrière (entre plein arrière et trois quart arrière, plus précisément). Le faible angle d’incidence permet de visualiser des reflets sur la carrosserie, de voir une GTi qui se reflète dans une GTi ! Pour peu qu’une autre GTi se situe en arrière plan, vous en avez trois pour le prix d’une. Bingo !
Dans le cadre d’une exposition temporaire, le Musée de l’Aventure Peugeot à Sochaux présente de nombreux concept-cars de la Marque au Lion. La plupart ont été montrés dans les salons automobiles du monde entier, mais certains n’avaient jamais été dévoilés précédemment au public, comme les maquettes de 208 et RCZ Cabriolet destinées à des arbitrages de la Direction Générale.
Proxima – 1986
Quasar – 1984
Onyx – 2012
EX1 – 2010
SR1 – 2010
Peugette – 1976
Proposition Pinin Farina de petite voiture sportive, sur base de 104, pour célébrer les 30 ans de collaboration entre Peugeot et le célèbre designer italien.
Dans le soucis de réduire les coûts de production, les capots avant et arrière sont identiques, ainsi que les portes droite et gauche. Les pare-chocs permettent toutes les latitudes de différenciation des faces avant et arrière. Certains éléments de mécanique et de carrosserie (projecteurs et feux arrière) sont repris de la 104.
204 UB Cabriolet – 2008
Proposition de gamme Urban Distinctive présentée à côté de celle qui l’a inspirée.
ION – 1994
Proposition de petit véhicule électrique urbain.
20Cœur – 1998
Le concept-car de coupé-cabriolet qui a accompagné le lancement de la 206, à côté de son illustre ancêtre, la 401 de 1935, qui intégrait déjà ce principe technique de coupé découvrable breveté et baptisé « Éclipse ».
Asphalte – 1996
Quartz – 2014
Le concept-car qui a inspiré la deuxième génération de 3008 et 5008.
SR1, 208 Cabriolet, RCZ Cabriolet…
Exalt – 2014
Le mot du photographe.
Les voitures ont été photographiées avec un appareil CANON R6 équipé d’un zoom 70/200 f2.8, et les vues panoramiques avec un zoom 15/35 f2.8. Le post traitement a été réalisé avec PhotoShop et LightRoom. J’utilise une grande focale pour photographier les voitures de loin, quitte à avoir d’autres voitures floues dans le champs, un peu à la façon de la photographie animalière.
Exalt. La voiture a été prise à contre-jour, dans un environnement sombre et avec un arrière-plan très lumineux. Les capteurs des appareils photo acteur – tout comme les pellicules argentiques d’antan – ne permettent pas de fixer un tel gradient de luminosité. Pour contourner le problème, plusieurs photos ont été prises, avec un cadrage identique mais à différentes expositions. Elles ont été mélangées sur LightRoom pour ne retenir que les zones parfaitement exposées. Ce principe s’appelle une fusion HDR (High Dynamic Range) ou un bracketing d’exposition.
Les mêmes photographies sont prises avec un cadrage identique, mais à différentes expositions.
L’Onyx Scooter. La photo a été réalisée de la même façon, pour les mêmes raisons.
Peugette – Vue d’ensemble. Les objectifs grand-angle déforment les perspective. Ici, l’estrade de présentation de la maquette, au premier plan, paraît exagérément grande. La partie basse de la photo a été « comprimée » sur Photo pour lui redonner des proportions plus réalistes.
Avant et après la compression de l’estrade de la Peugette.
Onyx. Sur la vue de face, les projecteurs ont été « allumés » avec PhotoShop.
Quasar (vue arrière). Les halos lumineux sur les projecteurs au plafond ont été rajoutés par PhotoShop.
Par ailleurs, la dominante jaune de l’éclairage artificiel a été corrigée pour obtenir la vraie couleur blanche de la voiture, les poteaux redressés, le moteur et les feux arrière éclaircis et la zone de carrelage agrandie.
206 20Coeur. La barrière a été supprimée, en recollant des morceaux d’autres photo pour reconstituer les parties cachées derrière la barrière. La partie gauche de l’entrée d’air du bouclier a été symétrisée pour reconstruire la partie droite (et cela se voit !). L’estrade a été agrandie, débarrassée de sa marche.
Quelques rares Peugeot 203 et 402 Darl’mat faisaient la pause dans la lumière chaude de l’automne, à Montbéliard.
Des 402, que le concessionnaire parisien proposait en Coupé, Cabriolet et Roadster. Ce dernier a terminé 5° au classement général et a gagné sa classe « 2 litres » aux 24 Heures du Mans de 1938. Les galbes de ces voitures témoignent des critères aérodynamiques en vigueur dans les années 30 et des transformations « folles » dont les carrossiers étaient capables, quand les automobiles étaient encore construites sur des chassis.
Le Cabriolet
Le Coupé
Le Roadster
Une 203 avec son moteur sur-vitaminé à 80cv, son assiette abaissée et sa carrosserie modifiée (pavillon abaissé de 70mm, pads couvrant les roues arrière, calandre…)
Le mot du photographe. Ces Photos ont été prises avec un CANON R6 + RF 70/200 f2.8. Le téléobjectif permet de réaliser des perspectives « écrasées » et des arrière-plans bien flous mais, les voitures étant photographiées de loin, son utilisation nécessite une grande patience en attendant que les spectateurs sortent du champ !
L’IA (Intelligence Artificielle) a été utilisée sur Photoshop avec parcimonie pour supprimer quelques arrière-plans « dérangeants ». La lumière du matin d’automne (10:00) était favorable pour faire de belles photos.
En complément du #1, quelques images prises au Mans Classic 2023, célébrant le centenaire des 24 Heures du Mans.
Le principe est toujours le même : accompagner l’objet en mouvement, la voiture en l’occurence, avec une vitesse suffisamment basse pour l’arrière plan soit flou (pour suggérer la vitesse), et suffisamment élevée pour que le sujet soit net.
Une bonne base de départ consiste à choisir comme vitesse l’inverse de la focale : 1/200s pour une focale de 200 mm par exemple. Il est même possible de descendre un peu plus en faisant confiance à la stabilisation de l’ appareil photo et de l’objectif… et sa bonne étoile.
Les trois images qui suivent ont été prises au 200mm, 1/125s, F9, ISO100. Il s’agit de la Peugeot 905, de la génération 1992 qui a gagné les 24 Heures du Mans cette année-là.
Les images qui suivent ont été prises au 135mm, 1/60s, F10, ISO100. Il s’agit essentiellement de Bentley.
La dernière image a été prise au 200mm, 1/60s, F10, ISO100. Il s’agit toujours d’une Bentley.
Les décorations de Noël se sont invitées au Musée de l’Aventure Peugeot, avec leurs sapins et leurs belles lumières rouges et dorées. L’écrin des belles voitures s’en trouve sublimé.
Les photos ont été prises avec un Canon EOS R6 équipé d’un zoom RF 70/200 f2.8, focale réglée sur 200mm pour écraser les perspectives, obturateur réglé à pleine ouverture pour obtenir de beaux premiers plans et arrière-plans bien flous.
Peugeot 404 CabrioletPeugeot 404 CabrioletPeugeot 302 Darl’matPeugeot 304 CabrioletPeugeot 304 CabrioletPeugeot 203 Darl’matPeugeot 403Peugeot Quasar (premier concept car historique de Peugeot, présenté en 1984) Peugeot 205 GTiPeugeot 404 Coupé
Le Peugeot 9×8 passe les fêtes de Noël au Musée de l’AVenture Peugeot à Sochaux. C’est l’occasion de retrouver ses glorieuses ainées, les 905 et 908, respectivement gagnantes en 1992/1993 et 2009.
La voiture est toujours en cours de développement. Elle profitera de l’occasion pour glaner quelques précieux conseils auprès de ses soeurs.
Ce n’est pas la dernière PlayStation, mais bien le cockpit de la Peugeot 9×8 !
Point de vue du Photographe.
Les photos ont été prises avec un Canon EOS R6 équipé du zoom RF 70/200 f2.8. Le parti pris a été d’utiliser une longue focale pour écraser les perspectives. En conséquence, les photos sont prises de loin et les voitures peuvent être partiellement masquées par un objet, un poteau ou autre. Cela n’est pas forcément gênant dans la mesure où cet « hôte indésiré » est flou et qu’il n’attire par l’oeil.
L’appareil photo a été plusieurs fois posé directement à même le sol. La perspective en contre plongée est souvent intéressante, en particulier parce qu’elle provoque naturellement de beaux reflets sur le sol.
La lumière intégralement artificielle ne donne pas toujours directement de belles photos. Un ré-équilibage des ombres et lumières a été réalisé en post-traitement (sur LightRoom). Quelques (maudites) barrières de protection ont été retirées (avec Photo Shop).
Nous allons voir ici comment créer des reflets sur une flaque d’eau « fictive » par Photoshop.
L’image de départ est la suivante. Elle comporte quelques défauts : les lignes verticales ne sont pas verticales (!) et la lampe à moitié visible au-dessus de l’entrée de garage attire l’oeil inutilement.
Le calque de départ est dupliqué pour que les modifications apparaissent sur un calque dédié, les lignes verticales sont redressées (sélectionner l’image (Cmd + A) et « Edition / Transformation / Perspective ») et les « imperfections » (lampe au dessus de la porte, les mégots par terre) sont retirées avec l’outils « Tampon » (qui copie certaines zones sélectionnées sur la photo pour les coller sur les parties à retirer).
Que faut-il savoir pour créer un reflets le plus réaliste possible ? L’image qui suit montre une voiture miniature qui se reflète sur une plaque de cuisson, avec un calendrier en carton en arrière-plan.
On observe que l’arrière-plan se réfléchit par rapport à sa base (ligne « A ») alors que la voiture au premier plan se réfléchit par rapport à la base de ses roues (ligne « B »).
Les lignes de symétrie du premier plan et de l’arrière-plan ne sont pas confondues !
En conséquence, le travail qui suit va consister à isoler la voiture et reconstituer un arrière-plan sans voiture de façon à pouvoir positionner leurs propres reflets au bon endroit.
La voiture est isolée avec les outils « Sélectionner un sujet » qui dégrossit la sélection, puis « Sélectionner et masquer » qui affine la sélection (en particulier dans la zone détourée sur porte-bagage). Choisir de déposer cette sélection dans un nouveau claque.
Ce nouveau calque comporte un « masque de fusion » avec les zones blanches visibles et les zones noires invisibles. Il est ainsi possible ultérieurement de faire ré-apparaitre des zones (ou d’en faire disparaitre) en coloriant ce masque de fusion en blanc (ou en noir).
Le résultat n’est pas parfait, mais suffisant pour un reflet.
L’arrière plan est reconstitué sans voiture, en utilisant l’outil « tampon ». Celui-ci copie certaines zones sélectionnées sur la photo pour les coller sur les parties qui doivent disparaitre. Le résultat est imparfait, mais suffisant pour un reflet.
Une alternative consiste à sélectionner la voiture, la supprimer et d’utiliser la fonction « remplissage d’après le contenu ». Elle donne en général de bons résultats, mais pas dans ce cas, avec un arrière plan constitué de formes géométriques.
Le travail qui suit consiste à créer le reflet en symétrisant le mur par rapport à sa base. Le calque du mur reconstitué est préalablement dupliqué pour disposer de son reflet sur un claque spécifique. L’image est symétrisée en la sélectionnant (raccourci « Cmd + A ») et la transformant (raccourci « Cmd + T »).
Les copie d’écran qui suit montre le mur et son reflet (les deux calques sont visibles). La suivante montre le reflet du mur dont une partie inutile, la zone supérieure, a été supprimée avec un masque de fusion.
Même chose pour le reflet de la voiture. L’image de la voiture est symétrisée par rapport à la base des roues. Le calque de la voiture isolée est préalablement dupliqué pour disposer son reflet sur un claque spécifique. La copie d’écran montre la voiture et son reflet (les deux claques sont visibles).
Les deux reflets « mur et voiture » sont confondus sur le même calque (les deux calques sont fusionnés). Une transparence de 61% est choisie pour ce calque, de façon à faire apparaitre les lignes blanches tracées sur le sol et la granulométrie du goudron.
Le reflet est ensuite détouré avec un masque de fusion pour tracer le contour de la flaque d’eau.
Création du reflet du soubassement et des roues. Pour cela, la sélection se trace par rapport à des lignes (turquoises) dont la perspective respecte le parallélisme avec les lignes tracées au sol.
Le reflet est détouré avec un masque de fusion, pour faire réapparaitre le reflet de la carrosserie au premier plan. Une transparence de 81% est choisie pour ce calque, de façon à faire légèrement apparaitre le sol.
Les zones sur la périphérie des flaques d’eau sont plus humides, donc plus foncées. Le travail qui suit consiste à créer ces zones plus foncées. Pour cela, on duplique la photo principale, on y applique un calque de réglage « luminosité / contraste » (on réduira essentiellement la luminosité pour assombrir le sol), avec un masque d’écrêtage (pour que le réglage n’affecte que le premier calque situé juste au-dessous – sinon le réglage affecte tous les calques situées en dessous). Cette zone foncée est ensuite délimitée par un masque de fusion.
Les deux copies d’écran qui suivent montrent la zone noircie avec et sans reflet.
Pour donner encore un peu plus de réaliste aux reflets, il est possible de les déformer très légèrement : fusionner les deux claques de reflets, sélectionner la zone à déformer puis utiliser « Edition / Transformation / Déformation ».
Choisir « Personnalisée » dans le menu déroulant « Grille », pour définir un nombre suffisant de lignes horizontales. On déplacera manuellement les points blancs et les lignes bleus pour obtenir le résultat escompté. La déformation doit rester subtile pour conserver le réalisme du reflet.
Ne reste qu’à enregistrer au format Photoshop (.psd) si vous voulez revenir ultérieurement sur votre travail, TIFF (plus volumineux mais sans compression) ou JPEG (compressé).
Image finale
D’une façon générale, le choix a été fait de conserver certains calques intermédiaires (c’est à dire que les modifications principales sont réalisées sur des calques dupliqués) de façon à faciliter les retours en arrière. On remarquera sur l’avant dernière image – qui représente la stade final – que seuls 4 calques sont visibles. Les autres ne sont que des calques intermédiaires.
De même, privilégier l’utilisation de masques de fusion et de calques de réglage qui permettent revenir sur les retouches à tout instant (opérations non destructives).
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