Musée de l’Aventure Peugeot – Concept cars

Dans le cadre d’une exposition temporaire, le Musée de l’Aventure Peugeot à Sochaux présente de nombreux concept-cars de la Marque au Lion. La plupart ont été montrés dans les salons automobiles du monde entier, mais certains n’avaient jamais été dévoilés précédemment au public, comme les maquettes de 208 et RCZ Cabriolet destinées à des arbitrages de la Direction Générale.


Proxima – 1986


Quasar – 1984


Onyx – 2012


EX1 – 2010


SR1 – 2010


Peugette – 1976

Proposition Pinin Farina de petite voiture sportive, sur base de 104, pour célébrer les 30 ans de collaboration entre Peugeot et le célèbre designer italien.

Dans le soucis de réduire les coûts de production, les capots avant et arrière sont identiques, ainsi que les portes droite et gauche. Les pare-chocs permettent toutes les latitudes de différenciation des faces avant et arrière. Certains éléments de mécanique et de carrosserie (projecteurs et feux arrière) sont repris de la 104.


204 UB Cabriolet – 2008

Proposition de gamme Urban Distinctive présentée à côté de celle qui l’a inspirée.


ION – 1994

Proposition de petit véhicule électrique urbain.


20Cœur – 1998

Le concept-car de coupé-cabriolet qui a accompagné le lancement de la 206, à côté de son illustre ancêtre, la 401 de 1935, qui intégrait déjà ce principe technique de coupé découvrable breveté et baptisé « Éclipse ».


Asphalte – 1996


Quartz – 2014

Le concept-car qui a inspiré la deuxième génération de 3008 et 5008.


SR1, 208 Cabriolet, RCZ Cabriolet…


Exalt – 2014


Le mot du photographe.

Les voitures ont été photographiées avec un appareil CANON R6 équipé d’un zoom 70/200 f2.8, et les vues panoramiques avec un zoom 15/35 f2.8. Le post traitement a été réalisé avec PhotoShop et LightRoom. J’utilise une grande focale pour photographier les voitures de loin, quitte à avoir d’autres voitures floues dans le champs, un peu à la façon de la photographie animalière.

  • Exalt. La voiture a été prise à contre-jour, dans un environnement sombre et avec un arrière-plan très lumineux. Les capteurs des appareils photo acteur – tout comme les pellicules argentiques d’antan – ne permettent pas de fixer un tel gradient de luminosité. Pour contourner le problème, plusieurs photos ont été prises, avec un cadrage identique mais à différentes expositions. Elles ont été mélangées sur LightRoom pour ne retenir que les zones parfaitement exposées. Ce principe s’appelle une fusion HDR (High Dynamic Range) ou un bracketing d’exposition.

Les mêmes photographies sont prises avec un cadrage identique, mais à différentes expositions.

L’Onyx Scooter. La photo a été réalisée de la même façon, pour les mêmes raisons.

  • Peugette – Vue d’ensemble. Les objectifs grand-angle déforment les perspective. Ici, l’estrade de présentation de la maquette, au premier plan, paraît exagérément grande. La partie basse de la photo a été « comprimée » sur Photo pour lui redonner des proportions plus réalistes.

Avant et après la compression de l’estrade de la Peugette.

  • Onyx. Sur la vue de face, les projecteurs ont été « allumés » avec PhotoShop.
  • Quasar (vue arrière). Les halos lumineux sur les projecteurs au plafond ont été rajoutés par PhotoShop.

Par ailleurs, la dominante jaune de l’éclairage artificiel a été corrigée pour obtenir la vraie couleur blanche de la voiture, les poteaux redressés, le moteur et les feux arrière éclaircis et la zone de carrelage agrandie.

  • 206 20Coeur. La barrière a été supprimée, en recollant des morceaux d’autres photo pour reconstituer les parties cachées derrière la barrière. La partie gauche de l’entrée d’air du bouclier a été symétrisée pour reconstruire la partie droite (et cela se voit !). L’estrade a été agrandie, débarrassée de sa marche.

Le MANS CLASSIC 2023

Le Mans Classic est l’occasion rêvée pour photographier des automobiles en statique et en dynamique. C’est un évènement qui fait courir sur le circuit des 24 Heures du Mans des voitures dont le type à participé un jour à cette épreuve mythique. Les voitures sont regroupées selon 6 plateaux, en fonction de leur âge. Ces plateaux se relaient sur le circuit, chaque plateau effectuant trois cessions de course d’un peu moins de 60 mn (le matin, l’après-midi et la nuit pour simplifier).

Sur piste, vous pouvez vous entrainer à faire des filés, en accompagnant avec votre objectif la voiture qui passe devant vous. La vitesse d’obturation doit être suffisamment rapide pour que la voiture soit nette, et suffisamment lente pour que l’arrière plan soit « filé » (ce qui donne l’impression de vitesse). Voir les tutoriels dédiés au « filé » sur ce site.


Pour que les voitures se mettent en place rapidement sur la piste dans l’ordre donné par les qualifications, elles se rangent en pré-grille quelques minutes avant la course. L’atmosphère y est particulière. On ressent le stress des pilotes, des mécaniciens qui effectuent les derniers réglages…

Les photos suivantes ont été prises à « l’heure bleue », dans les minutes qui précèdent et qui suivent le coucher du soleil. A l’heure où les appareils argentiques sont rangés, les numériques arrivent à capturer cette atmosphère avec ses couleurs chaudes et magiques.


73 ans d’écart entre ces deux Bentley victorieuses aux 24 Heures du Mans. On imagine l’écart en termes de mécanique, d’aérodynamique, de performances…


La photo suivante a été prise au petit matin, au moment où les voitures quittent la pré-grille et rentrent sur le circuit. Je confesse qu’elle est le fruit d’un assemblage de deux photos, une nette et une floue, réalisé sur PhotoShop.


Les paddocks sont l’occasion de prendre des photos dans l’ambiance des mécaniciens.


Le spectacle est également en dehors de la piste. De nombreux clubs exposent leurs voitures. Il est possible de voir des voitures rarissimes en quantité invraisemblable.


Les commerçants participent également à cette ambiance rétro.


Pensez à faire des photos avec l’appareil posé sur le sol. Les perspectives originales en contre-plongée sont souvent originales.


Prenez les voitures en enfilade, avec un téléobjectif. Celui-ci à pour principal effet d’écraser les perspectives. Faites en sorte que l’une des premières voitures soit nette et les autres floues en choisissant la plus plus grosse ouverture de l’objectif.


Les photos ont été prises avec un CANON EOS R6 équipé d’un télé-objectif RF70/200 f2.8. Le téléobjectif permet d’écraser les perspectives. Le corolaire est qu’il faut prendre les photos loin du sujet, et il faut s’armer de patience lorsque les spectateurs passent devant le sujet photographié.

Les plus belles photos sont prises au lever et au couché du soleil, un peu avant ou un peu après, au moment ou la lumière est chaude et couleurs sont vives.

Peugeot Darl’mat

Quelques rares Peugeot 203 et 402 Darl’mat faisaient la pause dans la lumière chaude de l’automne, à Montbéliard.

Des 402, que le concessionnaire parisien proposait en Coupé, Cabriolet et Roadster. Ce dernier a terminé 5° au classement général et a gagné sa classe « 2 litres » aux 24 Heures du Mans de 1938. Les galbes de ces voitures témoignent des critères aérodynamiques en vigueur dans les années 30 et des transformations « folles » dont les carrossiers étaient capables, quand les automobiles étaient encore construites sur des chassis.


Le Cabriolet


Le Coupé


Le Roadster


Une 203 avec son moteur sur-vitaminé à 80cv, son assiette abaissée et sa carrosserie modifiée (pavillon abaissé de 70mm, pads couvrant les roues arrière, calandre…)


Le mot du photographe. Ces Photos ont été prises avec un CANON R6 + RF 70/200 f2.8. Le téléobjectif permet de réaliser des perspectives « écrasées » et des arrière-plans bien flous mais, les voitures étant photographiées de loin, son utilisation nécessite une grande patience en attendant que les spectateurs sortent du champ !

L’IA (Intelligence Artificielle) a été utilisée sur Photoshop avec parcimonie pour supprimer quelques arrière-plans « dérangeants ». La lumière du matin d’automne (10:00) était favorable pour faire de belles photos.

Le filé en photographie #3

En complément du #1, quelques images prises au Mans Classic 2023, célébrant le centenaire des 24 Heures du Mans.

Le principe est toujours le même : accompagner l’objet en mouvement, la voiture en l’occurence, avec une vitesse suffisamment basse pour l’arrière plan soit flou (pour suggérer la vitesse), et suffisamment élevée pour que le sujet soit net.

Une bonne base de départ consiste à choisir comme vitesse l’inverse de la focale : 1/200s pour une focale de 200 mm par exemple. Il est même possible de descendre un peu plus en faisant confiance à la stabilisation de l’ appareil photo et de l’objectif… et sa bonne étoile.

Les trois images qui suivent ont été prises au 200mm, 1/125s, F9, ISO100. Il s’agit de la Peugeot 905, de la génération 1992 qui a gagné les 24 Heures du Mans cette année-là.

Les images qui suivent ont été prises au 135mm, 1/60s, F10, ISO100. Il s’agit essentiellement de Bentley.

La dernière image a été prise au 200mm, 1/60s, F10, ISO100. Il s’agit toujours d’une Bentley.

Musée Peugeot – Lumières de Noël

Les décorations de Noël se sont invitées au Musée de l’Aventure Peugeot, avec leurs sapins et leurs belles lumières rouges et dorées. L’écrin des belles voitures s’en trouve sublimé.

Les photos ont été prises avec un Canon EOS R6 équipé d’un zoom RF 70/200 f2.8, focale réglée sur 200mm pour écraser les perspectives, obturateur réglé à pleine ouverture pour obtenir de beaux premiers plans et arrière-plans bien flous.

Peugeot 404 Cabriolet
Peugeot 404 Cabriolet
Peugeot 302 Darl’mat
Peugeot 304 Cabriolet
Peugeot 304 Cabriolet
Peugeot 203 Darl’mat
Peugeot 403
Peugeot Quasar (premier concept car historique de Peugeot, présenté en 1984)
Peugeot 205 GTi
Peugeot 404 Coupé

Peugeot 9×8 – Musée de l’Aventure Peugeot

Le Peugeot 9×8 passe les fêtes de Noël au Musée de l’AVenture Peugeot à Sochaux. C’est l’occasion de retrouver ses glorieuses ainées, les 905 et 908, respectivement gagnantes en 1992/1993 et 2009.

La voiture est toujours en cours de développement. Elle profitera de l’occasion pour glaner quelques précieux conseils auprès de ses soeurs.

Ce n’est pas la dernière PlayStation, mais bien le cockpit de la Peugeot 9×8 !

Point de vue du Photographe.

Les photos ont été prises avec un Canon EOS R6 équipé du zoom RF 70/200 f2.8. Le parti pris a été d’utiliser une longue focale pour écraser les perspectives. En conséquence, les photos sont prises de loin et les voitures peuvent être partiellement masquées par un objet, un poteau ou autre. Cela n’est pas forcément gênant dans la mesure où cet « hôte indésiré » est flou et qu’il n’attire par l’oeil.

L’appareil photo a été plusieurs fois posé directement à même le sol. La perspective en contre plongée est souvent intéressante, en particulier parce qu’elle provoque naturellement de beaux reflets sur le sol.

La lumière intégralement artificielle ne donne pas toujours directement de belles photos. Un ré-équilibage des ombres et lumières a été réalisé en post-traitement (sur LightRoom). Quelques (maudites) barrières de protection ont été retirées (avec Photo Shop).