Pour obtenir de beaux flous, des vagues de bord de mer ou de l’eau des cascades par exemple, il faut utiliser des temps de pose de l’ordre de la seconde (de la demi-seconde jusqu’à quelques secondes).
Or en journée, il est fréquent de ne pas pouvoir obtenir des vitesses d’obturation aussi lentes, même avec une sensibilité réglée au minimum (ISO 100) et un diaphragme fermé (f16 ou f22).
C’est là qu’intervient le filtre ND (Densité Neutre) qui réduit la quantité de lumière qui rentre dans l’objectif. En conséquence, avec moins de lumière, l’appareil réglé sur un « priorité vitesse » augmente le temps de pose. Noter que l’appareil réglé sur « priorité « ouverture » ouvrira le diaphragme, mais ce n’est pas la finalité recherchée ici.
Il existe des filtres avec différents indices, avec des valeurs fixes ou variables. Plus l’indice est élevé, plus la quantité de lumière est réduite : 2, 4, 8, 16, 32… signifient que les temps de pose sont multipliés respectivement par 2, 4, 8, 16, 32… jusqu’à 400 voire 1000.
On parle aussi de gain de « stop », ce dernier étant la graduation élémentaire de l’échelle des vitesse de l’appareil photo, avec un rapport de 2 entre deux graduations. Il est donc possible de gagner de 1 à 10 stops.
Par exemple, pour une photo avec un temps de pose initial de 1/30 » (f16 et ISO 100 figés par exemple) , le temps de pose passe à 1/16 » avec filtre ND2 – temps de pose 1/8 » avec ND4 – temps de pose 1/4 » avec ND8 et ainsi de suite…
Dans cet exemple, on passera d’une photo avec un mouvement figé (ou presque) à un mouvement parfaitement flou.
Conseils : il est indispensable de disposer l’appareil photo sur un pied pour garantir que les objets immobiles restent parfaitement nets et il est préférable de prendre la photo avec un retardateur de façon à ne pas faire de « bougé » au moment de l’appui sur le déclencheur.
Les photos ont été prises dans le Jura. Il s’agit des cascades du Hérisson et des Tufs. Elles ont été prises avec un Canon R6 et un zoom RF15/35 f2.8 – Diaphragme f16 et temps de pose de l’ordre de la seconde.
Durant une expatriation de 2 ans et demi pour le Groupe PSA, j’ai réalisé plusieurs milliers de photos de Shanghai entre mi 2017 et début 2020.
J’en ai retenu un peu plus de 180 pour en faire un livre, pour vous faire partager le charme de l’Ancienne Concession Française et son coté « ville moyenne au centre d’un mégapole de 26 millions d’habitants », les lumières qui transcendent la beauté de Shanghai la nuit tombée, les paradoxes d’architecture et de culture avec la vieille ville grignotée peu à peu par les buildings ultramodernes.
Il est plus compliqué de retranscrire la gentillesse de ses habitants, leur coté pragmatique, aimable et attachant. J’espère cependant y avoir contribué.
J’ai occulté l’omniprésence policière, le réseau de caméra de surveillance qui traque vos faits et gestes, la censure… Il faut savoir que cela existe, ne pas l’oublier afin de se réjouir quotidiennement de vivre en France en démocratie ; savoir reconnaitre certains cotés positifs de ce système.
Le lien suivant vous permet de « feuilleter » et commander le livre chez SAAL Digital, au prix de 188,99 € :
L’Ancienne Concession Française avec ses platanes, ses vélos, ses triporteurs.
Vue aérienne de l’Ancienne Concession Française, avec la Skyline de Pudong à l’horizon
La vieille ville avec ses jours de lessive, ses petites échoppes ouvertes de jour comme de nuit.
La skyline de Pudong, avec ses couleurs magnifiques au lever comme au coucher du soleil, la nuit…
Le tissu routier de Shanghai, avec des « elevated roads » et leurs croisements incroyables.
Parmi les choses inhabituelles, le balayeur qui fait sa pause « coiffeur » dans la rue et la personne qui fait sa sieste dans son triporteur.
Le mot du photographe.
Les photos de rue sont souvent réalisées avec un iPhone7. Léger et discret, il est en permanence sur soi et permet de fixer des instants furtifs avec un niveau de qualité plus que satisfaisant.
Les autres photos sont réalisées avec des boitiers Nikon D40x et D5300 permettant d’exploiter les objectifs « ultra grand angle » et « télé-objectif » et de réaliser des pauses longues (pour « fixer sur la pellicule » les longues trainées lumineuses provoquées par les feux des automobiles).
Des photos aériennes réalisées avec un drone DJI Mavic2. Les choses sont forcément différentes lorsqu’elles sont vues avec de la hauteur.
Les décorations de Noël se sont invitées au Musée de l’Aventure Peugeot, avec leurs sapins et leurs belles lumières rouges et dorées. L’écrin des belles voitures s’en trouve sublimé.
Les photos ont été prises avec un Canon EOS R6 équipé d’un zoom RF 70/200 f2.8, focale réglée sur 200mm pour écraser les perspectives, obturateur réglé à pleine ouverture pour obtenir de beaux premiers plans et arrière-plans bien flous.
Peugeot 404 CabrioletPeugeot 404 CabrioletPeugeot 302 Darl’matPeugeot 304 CabrioletPeugeot 304 CabrioletPeugeot 203 Darl’matPeugeot 403Peugeot Quasar (premier concept car historique de Peugeot, présenté en 1984) Peugeot 205 GTiPeugeot 404 Coupé
Le Peugeot 9×8 passe les fêtes de Noël au Musée de l’AVenture Peugeot à Sochaux. C’est l’occasion de retrouver ses glorieuses ainées, les 905 et 908, respectivement gagnantes en 1992/1993 et 2009.
La voiture est toujours en cours de développement. Elle profitera de l’occasion pour glaner quelques précieux conseils auprès de ses soeurs.
Ce n’est pas la dernière PlayStation, mais bien le cockpit de la Peugeot 9×8 !
Point de vue du Photographe.
Les photos ont été prises avec un Canon EOS R6 équipé du zoom RF 70/200 f2.8. Le parti pris a été d’utiliser une longue focale pour écraser les perspectives. En conséquence, les photos sont prises de loin et les voitures peuvent être partiellement masquées par un objet, un poteau ou autre. Cela n’est pas forcément gênant dans la mesure où cet « hôte indésiré » est flou et qu’il n’attire par l’oeil.
L’appareil photo a été plusieurs fois posé directement à même le sol. La perspective en contre plongée est souvent intéressante, en particulier parce qu’elle provoque naturellement de beaux reflets sur le sol.
La lumière intégralement artificielle ne donne pas toujours directement de belles photos. Un ré-équilibage des ombres et lumières a été réalisé en post-traitement (sur LightRoom). Quelques (maudites) barrières de protection ont été retirées (avec Photo Shop).
Nous allons voir ici comment créer des reflets sur une flaque d’eau « fictive » par Photoshop.
L’image de départ est la suivante. Elle comporte quelques défauts : les lignes verticales ne sont pas verticales (!) et la lampe à moitié visible au-dessus de l’entrée de garage attire l’oeil inutilement.
Le calque de départ est dupliqué pour que les modifications apparaissent sur un calque dédié, les lignes verticales sont redressées (sélectionner l’image (Cmd + A) et « Edition / Transformation / Perspective ») et les « imperfections » (lampe au dessus de la porte, les mégots par terre) sont retirées avec l’outils « Tampon » (qui copie certaines zones sélectionnées sur la photo pour les coller sur les parties à retirer).
Que faut-il savoir pour créer un reflets le plus réaliste possible ? L’image qui suit montre une voiture miniature qui se reflète sur une plaque de cuisson, avec un calendrier en carton en arrière-plan.
On observe que l’arrière-plan se réfléchit par rapport à sa base (ligne « A ») alors que la voiture au premier plan se réfléchit par rapport à la base de ses roues (ligne « B »).
Les lignes de symétrie du premier plan et de l’arrière-plan ne sont pas confondues !
En conséquence, le travail qui suit va consister à isoler la voiture et reconstituer un arrière-plan sans voiture de façon à pouvoir positionner leurs propres reflets au bon endroit.
La voiture est isolée avec les outils « Sélectionner un sujet » qui dégrossit la sélection, puis « Sélectionner et masquer » qui affine la sélection (en particulier dans la zone détourée sur porte-bagage). Choisir de déposer cette sélection dans un nouveau claque.
Ce nouveau calque comporte un « masque de fusion » avec les zones blanches visibles et les zones noires invisibles. Il est ainsi possible ultérieurement de faire ré-apparaitre des zones (ou d’en faire disparaitre) en coloriant ce masque de fusion en blanc (ou en noir).
Le résultat n’est pas parfait, mais suffisant pour un reflet.
L’arrière plan est reconstitué sans voiture, en utilisant l’outil « tampon ». Celui-ci copie certaines zones sélectionnées sur la photo pour les coller sur les parties qui doivent disparaitre. Le résultat est imparfait, mais suffisant pour un reflet.
Une alternative consiste à sélectionner la voiture, la supprimer et d’utiliser la fonction « remplissage d’après le contenu ». Elle donne en général de bons résultats, mais pas dans ce cas, avec un arrière plan constitué de formes géométriques.
Le travail qui suit consiste à créer le reflet en symétrisant le mur par rapport à sa base. Le calque du mur reconstitué est préalablement dupliqué pour disposer de son reflet sur un claque spécifique. L’image est symétrisée en la sélectionnant (raccourci « Cmd + A ») et la transformant (raccourci « Cmd + T »).
Les copie d’écran qui suit montre le mur et son reflet (les deux calques sont visibles). La suivante montre le reflet du mur dont une partie inutile, la zone supérieure, a été supprimée avec un masque de fusion.
Même chose pour le reflet de la voiture. L’image de la voiture est symétrisée par rapport à la base des roues. Le calque de la voiture isolée est préalablement dupliqué pour disposer son reflet sur un claque spécifique. La copie d’écran montre la voiture et son reflet (les deux claques sont visibles).
Les deux reflets « mur et voiture » sont confondus sur le même calque (les deux calques sont fusionnés). Une transparence de 61% est choisie pour ce calque, de façon à faire apparaitre les lignes blanches tracées sur le sol et la granulométrie du goudron.
Le reflet est ensuite détouré avec un masque de fusion pour tracer le contour de la flaque d’eau.
Création du reflet du soubassement et des roues. Pour cela, la sélection se trace par rapport à des lignes (turquoises) dont la perspective respecte le parallélisme avec les lignes tracées au sol.
Le reflet est détouré avec un masque de fusion, pour faire réapparaitre le reflet de la carrosserie au premier plan. Une transparence de 81% est choisie pour ce calque, de façon à faire légèrement apparaitre le sol.
Les zones sur la périphérie des flaques d’eau sont plus humides, donc plus foncées. Le travail qui suit consiste à créer ces zones plus foncées. Pour cela, on duplique la photo principale, on y applique un calque de réglage « luminosité / contraste » (on réduira essentiellement la luminosité pour assombrir le sol), avec un masque d’écrêtage (pour que le réglage n’affecte que le premier calque situé juste au-dessous – sinon le réglage affecte tous les calques situées en dessous). Cette zone foncée est ensuite délimitée par un masque de fusion.
Les deux copies d’écran qui suivent montrent la zone noircie avec et sans reflet.
Pour donner encore un peu plus de réaliste aux reflets, il est possible de les déformer très légèrement : fusionner les deux claques de reflets, sélectionner la zone à déformer puis utiliser « Edition / Transformation / Déformation ».
Choisir « Personnalisée » dans le menu déroulant « Grille », pour définir un nombre suffisant de lignes horizontales. On déplacera manuellement les points blancs et les lignes bleus pour obtenir le résultat escompté. La déformation doit rester subtile pour conserver le réalisme du reflet.
Ne reste qu’à enregistrer au format Photoshop (.psd) si vous voulez revenir ultérieurement sur votre travail, TIFF (plus volumineux mais sans compression) ou JPEG (compressé).
Image finale
D’une façon générale, le choix a été fait de conserver certains calques intermédiaires (c’est à dire que les modifications principales sont réalisées sur des calques dupliqués) de façon à faciliter les retours en arrière. On remarquera sur l’avant dernière image – qui représente la stade final – que seuls 4 calques sont visibles. Les autres ne sont que des calques intermédiaires.
De même, privilégier l’utilisation de masques de fusion et de calques de réglage qui permettent revenir sur les retouches à tout instant (opérations non destructives).
Les reflets sont une source infinie d’inspiration pour les photographes. Classiquement, ils se trouvent à la surface des lacs ou des étangs. Mais en cherchant un peu plus attentivement, ils sont présents sur les flaques d’eau, sur les carrosseries des automobiles, sur les vitres etc.
Sur l’eau, les reflets peuvent se saisir indifféremment au grand angle (première photo) ou au téléobjectif (deuxième photo). Dans la mesure du possible, faire en sorte que le reflet soit complet.
Les reflets sont là, de jour comme de nuit. S’ils sont légèrement troublés, c’est encore mieux. Cela rajoute de la crédibilité à la photo car certains « petits malins » s’amusent à les rajouter avec Photoshop !
Reflets dans les flaques. Précipitez-vous juste après la pluie pour vous en servir de miroir.
Reflets sur les vitres des bâtiments, ici avec le Louvre qui se reflète sur sa Pyramide et les immeubles de la rue de Rivoli sur la Samaritaine à Paris. Les déformations apportent une touche d’originalité. L’association d’éléments déformés et non déformés est toujours intéressante.
Reflets sur les carrosseries des automobiles. Sur les deux premières photos, la voiture voisine se reflète deux fois, sur la carrosserie et sur l’enjoliveur de roue.
Pour la Porsche noire, un filtre polarisant a été utilisé afin d’obscurcir les noirs et accentuer les reflets. L’ouverture du diaphragme a été réduite (f/27) pour procurer une profondeur de champ (plage de netteté) suffisante pour couvrir l’avant et l’arrière de la voiture. Lorsque le diaphragme est fermé de cette façon, les éclats de lumières se diffractent à l’intersection des lamelles du diaphragme et forment des étoiles. Il y a autant de branches aux étoiles que de lamelles dans le diaphragme de l’objectif.
Les voitures de collection des Vieux Volants Franc-Comtois s’étaient réunies sur le parking du Musée Peugeot à Sochaux, à l’occasion de la Journée du Patrimoine.
Mon parti pris a été de prendre les photos avec un télé-objectif à pleine ouverture, de façon à isoler les sujets bien nets sur un fond bien flou.
Le télé-objectif « écrase » les perspectives.
Peugeot 203 CabrioletCoupé Jaguar Type E Citroën Traction avant
L’image qui suit illustre ce qu’il est possible de faire avec un télé-objectif à pleine ouverture. La profondeur de champ (la zone de netteté) est très faible. Les zones nettes se détachent sur un fond bien flou. Les points lumineux se transforment en taches de lumières, ce qui s’appelle le bokeh.
L’utilisation du télé-objectif impose de se tenir à une certaine distance de la voiture à photographier. D’autres voitures peuvent alors rentrer dans le champs visuel, ce qui n’est pas gênant si elles sont suffisamment floues pour ne pas trop attirer le regard.
Prises sous les arbres du parking, les images sont plus douces que si elles avaient été prises en plein soleil. Les feuilles des arbres créent des ombres qui mettent en valeurs les formes et les couleurs des carrosseries.
Les « enfilades » de voitures sont souvent l’occasion de faire une bonne photo, d’autant plus si les voitures se ressemblent. La mise au point est faite sur la première voiture ou la seconde. Les autres sont floues.
Ne pas hésiter à faire des gros plans. Rechercher les reflets sur les carrosseries sombres.
Photos prise avec un Canon EOS R6 et un objectif RF 75/200 f2.8.
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