L’effet de filé peut être accentué en post-traitement
Point de départ : une image illustrant une voiture qui rentre au stand, sur le circuit du Mans.
Le cliché est pris à une vitesse 1/125 s, ouverture f/6,4, téléobjectif réglé sur 200 mm. La photographie est un peu sombre, pas très bien cadrée, penchée vers la droite, le fond est trop net et donc trop présent. En revanche, la voiture est nette, les roues sont suffisamment floues pour suggérer le mouvement. C’est une bonne base de départ.
Première étape, les couleurs sont ravivées : éclaircissement, rajout d’un peu de contraste et de saturation des couleurs, température de la lumière un peu plus jaune.
Deuxième étape : la photo est redressée et élargie pour un recadrage ultérieur plus facile. Une partie du fond gauche est recopiée à droite. Deux calques sont utilisés, pour la zone du haut et celle du bas, pour faciliter l’alignement des limites de gazon, de l’enrobé, des murs de pneus etc. Certaines zones sont cachées avec des masques de fusion.
Troisième étape : la photo est recadrée. La voiture est volontairement décalée sur la droite pour donner l’impression qu’elle est centrée. Disposée au centre géométrique de la photo, la voiture parait décentrée sur la gauche. Sa « masse » visuelle » et son mouvement suggéré peuvent expliquer ce phénomène.
Quatrième étape : le flou de l’arrière plan est accentué. La voiture est sélectionnée avec les différents outils de sélection. La sélection obtenue permet d’isoler la voiture sur un claque spécifique. Cette même sélection est retirée de la photo initiale pour créer un arrière plan sans voiture.
Le trou laissé par la voiture est reconstitué avec la fonction « remplissage d’après contenu ». Le résultat n’est pas parfait, mais suffisant pour l’usage qui va en être fait. Le défaut au niveau du vibreur sera caché par la voiture.
Floutage du fond avec le filtre de « flou directionnel ». Premier résultat en faisant réapparaitre la voiture. L’ombre sous la voiture est imparfaite.
Cinquième étape : rajout de l’ombre de la voiture : ovale noirci, flouté avec les filtres de « flou gaussien » et « flou directionnel ».
La photo est terminée. Le fichier est enregistré avec tous ses calques, en vue d’une éventuelle retouche ultérieure. L’image est ensuite aplatie en fusionnant les calques et enregistrée dans un fichier plus petit et dans un format classique (JPEG, PNG).
